Keylan et le Peuple Serpent de Yann Français

Résumé de l’auteur

"Il est possible de mesurer une distance à l'aide d’un pouce, d’un pied ou d’un pas. Ces mêmes outils permettent de déterminer la taille d'un objet. Et un objet peut en mesurer un autre.

Tout dépend de la référence et de la cohérence avec laquelle on utilise ces outils :
« Un village est à deux mille pas de chameau d'ici. »
« Il nous reste une demi-lieue à parcourir. »
« Un Gaillard faisant une toise de haut fait bien plus que trois pommes. »
Nombreuses sont les références. Nombreux les outils.

Toutefois il existe certaines choses dont la règle de mesure est unique. En voilà une: l'être d'une personne.
Cette règle est immatérielle. L'être humain se mesure par la série de changements qui s'opèrent tout au long de sa vie. Demain vous et moi serons différents, car le monde et l'interprétation que l'on se fait de ce monde auront changé.

Reste à savoir ce que l'on cherche à définir. Ici il n'est pas question de taille. Un grand homme est un mensonge, un presque charlatan. Il n'est que le Personna, le masque qu'il porte quotidiennement afin de se protéger du regard des autres. Non, il ne s'agit ni de grandeur ni de petitesse.

Ici il est question du poids de l'âme : les changements de vie, inévitables, parfois joyeux, parfois malheureux, restent douloureux et difficiles à accepter. La vie humaine se résume par la transformation d’un fardeau à un autre. Une âme lourde renie cette transformation. Une âme légère la choisit.

Voici donc l'histoire d'un homme égaré. L'aventure l'appelle. Voici la route de l'aventurier."

Carte d’identité du Livre

Titre : Keylan et le Peuple Serpent

Auteur : Yann Français

Éditeur : Autoédité

Genre : Fantasy

Format : Broché

Nombre de pages : 272

Fiche Bibliomania

Sorti le 22 novembre 2020

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Mon avis

Merci à l’auteur, Yann Français, pour m’avoir proposé son roman.

L’histoire

Keylan est roi, surnommé l’usurpateur. Il ne fait pas l’unanimité mais peu lui importe. Il continue de vivre dans l’oisiveté et l’indolence; Ce n’est pourtant pas comme ça qu’il a réussit à conquérir ce royaume, mais les affres du pouvoir, l’ennui, le regret des temps passés … font qu’il s’est vraiment ramolli. Mais étrangement, il fait peur car il est sans pitié.

Dans le plus grand secret, trois hommes complotent dans le but de le destituer de la plus vile des façons. Ils veulent réveiller le Dieu Atnehm qui va vite avoir sa petite idée quant à comment reconquérir le royaume des humains…

Keylan est obligé de fuir, pour sauvegarder sa vie et garder l’espoir de reprendre son trône.

Les personnages

Keylan: Il est roi, mais c’est un roi apathique, indolent, ventripotent n’ayant plus rien du fringant guerrier qui a vaincu quelques années plus tôt; Le pouvoir ne le passionne pas, la vie à la cour le rend oisif, il profite du confort dans l’ennui et par son immobilisme, il rend son armée tout aussi molle que lui. Contraint de fuir, il va subir des aventures avec force et résistance. Il va devoir retrouver sa robustesse pour espérer chasser le Serpent qui lui a pris son trône. En est-il seulement capable ?

La Plume, le Scénario

Les derniers mots de la 4ème de couverture sont : « Voici donc l’histoire d’un homme égaré. L’aventure l’appelle. Voici la route de l’aventurier. » Alors j’avoue, je suis comme cet homme, je me suis égarée dans son aventure et je n’ai pas vraiment retrouvé mon chemin.

Alors l’écriture n’est nullement en cause, bien au contraire, elle est agréable.

Le personnage principal est donc le roi usurpateur Keylan qui n’est pas très avenant je dois dire; Il s’est abandonné dans son pouvoir et profite de son confort avec renoncement…Il a quand même quelques fidèles qui se rappellent de l’époque où il était un terrible guerrier. Mais ça ne m’a pas suffit pour m’attacher à un personnage qui au final n’avait pas beaucoup de substance.

Il lui arrive ce qu’il a perpétré quelques années auparavant, quelqu’un s’est approprié son trône.

J’ai subit quelques longueurs, descriptions qui n’apportaient pas plus que ça au récit mais le faisait plutôt stagner. Certes, le récit s’est accéléré dans la fuite de Keylan mais cela eu des conséquences sur son entourage et sur sa population, mais Keylan ne semble pas vraiment touché… mais de nouveau, le rythme s’est essoufflé.

Pendant une bonne première partie du récit, je n’ai pas vu la finalité du l’histoire de Keylan, je ne comprenais pas pourquoi je lisais ces lignes, ni où elles m’amenaient; c’était étrange, comme si j’étais prise du même détachement que Keylan lui-même… La fin m’a surprise, voir a complètement fini de me perdre, je n’ai pas bien compris le pourquoi de toute cette aventure, si ce n’est que de remettre Keylan dans l’action et la vivacité.

Même Yasmina m’a étonné dans son comportement opportuniste, certes sous le choc mais il lui reste assez d’intelligence pour profiter du moment… honnêtement ce personnage m’a déçu.

Il a fallu que son trône soit usurpé pour que Keylan se réveille de sa longue indolence… malgré les indices que lui ont laissé ses fidèles, il a fallu qu’il soit contraint à survivre pour se sortir de sa torpeur.

Bon vous l’aurez compris, le récit ne m’a pas emballé et les personnages n’ont pas renversé la vapeur non plus…

Un dernier point sur la couverture du livre qui est vraiment belle et a été réalisé par Stéphane Etienne

En Bref

Note : 5 sur 10.

Un roman étrange, où je n’ai vu aucune finalité, ou plutôt comme je le dis plus haut, aide Keylan à se réveiller de sa torpeur mais ne m’a rien apporté de plus.

Je n’ai pas réussi à m’attacher à un seul personnage malgré Yasmina, Abzu ou encore Hammabi qui est peut-être le seul personnage honnête et droit du début jusqu’à la fin du roman.

Alors, je remercie quand même, l’auteur Yann Français, mais je n’ai pas été conquise par l’histoire de Keylan.

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